Descriptif des épreuves selon la notice du concours (session 2019)
Les informations sont extraites de la notice du concours mise en ligne par le Service des Concours Agro-Véto pour la session 2019. Pour des informations actualisées et complètes, allez sur le site du SCAV.
Biologie, épreuve de synthèse d’une durée de 3 heures.
Elle porte sur un sujet exprimé par un libellé court, éventuellement accompagné de commentaires permettant de lever des ambiguïtés (précision des limites, d’attendus spécifiques). Le traitement du sujet de synthèse doit amener le candidat à :
- identifier et présenter les principaux concepts et faits essentiels, de premier ordre, relevant de plusieurs items différents du programme ;
- dégager des grands axes et des problématiques d’ordre biologique, d’organiser et de structurer le propos, en s’appuyant sur un plan adapté au sujet ;
- développer des argumentations appuyées sur des faits choisis et présentés avec concision de façon à soutenir explicitement le propos sous forme de texte et/ou sous forme graphique, la présentation d’approches expérimentales restant nécessairement limitée à la relation principe/résultat/concept.
Globalement, l’épreuve de synthèse permet de tester la maîtrise par le candidat du socle de connaissances en biologie exigible en fin de Classe Préparatoire aux Grandes Écoles, son aptitude à les mobiliser, les organiser, les mettre en perspective, en les adaptant à un sujet posé. Compétences évaluées – identifier une question dans un contexte ; identifier et poser des problématiques ; – hiérarchiser, articuler, structurer un propos ; – construire une argumentation ; – résoudre le problème, mettre en perspective ; – communiquer à l’écrit sous forme de texte (clarté de l’expression, précision du vocabulaire, maîtrise de la syntaxe et de l’orthographe) ; – communiquer à l’écrit sous forme graphique (schéma(s) adapté(s) au propos). L’évaluation s’attache à l’essentiel. La complétude, évaluée par référence aux contenus fondamentaux définis par le programme, valorise la concision et la pertinence des choix. Les compétences spécifiques sont explicitement valorisées.
Sciences de la vie et de la terre, épreuve sur support de documents d’une durée de 4 heures.
Le sujet de géologie comme celui de biologie comprend un ensemble de documents dont l’exploitation est essentiellement guidée par des questions précises. L’usage de la calculatrice n’est pas autorisé. Si des données numériques doivent être exploitées, seuls des ordres de grandeur sont attendus. Les deux parties de cette épreuve, Sciences de la Vie d’une part et Sciences de la Terre d’autre part, sont traitées à égalité : il est attendu que chaque candidat consacre deux heures à chacune. Le sujet de géologie est distribué en premier ; le sujet de biologie est distribué plus tard, de façon à ce que les candidats soient autorisés à commencer de le traiter au début de la troisième heure.
Les deux parties sont traitées sur un seul ensemble de copies, numérotées à la suite les unes des autres et remises ensemble en fin d’épreuve. Le même nombre de points est affecté à chacune de ces parties. L’épreuve sur documents permet essentiellement de tester la capacité du candidat à construire une argumentation scientifique. Le candidat est amené à se référer aux modèles appris et à réinvestir des connaissances, à discuter de ses interprétations, à exercer son esprit critique…
Les documents proposés permettent ainsi de tester les capacités à :
- recueillir des informations ;
- identifier un problème ;
- analyser et hiérarchiser ;
- mobiliser les connaissances scientifiques pertinentes pour résoudre un problème ;
- structurer un raisonnement et maîtriser des relations de causalité.
La rédaction des réponses et la réalisation de schémas à partir des informations obtenues au fil de l’épreuve permettent par ailleurs de tester les capacités des candidats à maîtriser les techniques de la communication écrite dans le cadre de l’analyse et de l’exploitation de documents scientifiques : maîtriser les techniques de communication écrite dans le cadre de la construction d’un argumentaire : synthèse, structure, clarté de l’expression ; présenter graphiquement les conclusions des analyses réalisées.
Méthodes de calcul et raisonnement d’une durée de 2 heures 30 minutes.
Cette épreuve porte sur l’acquis et la maîtrise des connaissances, du formalisme mathématique, du calcul symbolique, et des différentes méthodes de raisonnement. La maîtrise de la logique est mise en jeu dans ce questionnement. L’usage d’une calculatrice est interdit. Des compétences sont ainsi évaluées :
- Utiliser le formalisme mathématique ;
- Calculer (faire un bon usage des techniques de calcul symbolique) ;
- Mobiliser les connaissances scientifiques pertinentes pour résoudre un problème ;
- Structurer un raisonnement, suivre une progression logique ;
- Raisonner ou démontrer (en utilisant les différents outils et méthodes au programme).
Modélisation mathématique et Informatique d’une durée de 3 heures 30 minutes.
Cette épreuve porte sur le traitement mathématique d’un problème concret au sens où il est issu d’une situation liée à la biologie, la géologie, la physique, la chimie ou à la géographie. Le problème étudié ne doit pas nécessiter de connaissance supplémentaire en dehors de celles qui figurent au programme de mathématiques. Le candidat peut ainsi être amené à proposer ou à analyser un ou des modèles, à en étudier les propriétés, à les valider ou à les critiquer, sur des questions théoriques ou pratiques (l’énoncé pouvant s’accompagner par exemple de documents à étudier). La démarche mathématique reste le cadre opérationnel, et le calcul numérique a toute sa place dans ce contexte. La partie « algorithmique » du programme d’informatique est évaluée dans cette épreuve par le moyen de questions d’algorithmique liées à la simulation du modèle. L’usage d’une calculatrice est autorisé selon la réglementation: modèles autonomes et non communicants. L’épreuve évalue donc les compétences :
- Étudier un modèle (critique du modèle, analyse de ses propriétés ; confrontation de modèles)
- Construire une argumentation à partir de diverses sources (connaissances, développements théoriques proposés par l’énoncé, documents fournis, calculs numériques et approximations adéquates)
- Représenter des objets mathématiques sous diverses formes (graphique, numérique, symbolique) et passer d’une forme à une autre
- Calculer numériquement (utilisation conceptuelle de l’outil informatique et pratique de la calculatrice)
- Communiquer à l’écrit (cette compétence n’étant pas spécifiquement évaluée dans l’autre épreuve écrite de mathématiques).
Physique-Chimie, résolution de problème, d’une durée de 3 heures et Physique-Chimie, analyse de documents scientifiques, d’une durée de 3 heures.
Ces deux épreuves s’appuient sur l’exigence d’évaluer les compétences acquises par les candidats à l’issue des deux années de préparation dans la filière BCPST, qui recouvrent le champ scientifique de la physique chimie et le champ de la communication écrite. Chaque épreuve est conçue sans contrainte mono disciplinaire ; toutefois une mobilisation équilibrée des compétences en physique et en chimie est respectée au regard de l’ensemble des deux épreuves. Les compétences scientifiques communes aux deux épreuves écrites comprennent d’abord une composante de mobilisation des ressources, notamment la maîtrise des notions et concepts de la physique et de la chimie au programme des deux années de préparation, et pouvant par conséquent interférer avec des acquis interdisciplinaires.
Une deuxième composante des compétences scientifiques à l’écrit est constituée par l’élaboration d’une argumentation scientifique intégrant, selon les thèmes et sans exhaustivité, une démarche, un raisonnement ou un calcul. Une troisième composante réunit la construction et l’utilisation critique d’un modèle. Les compétences de communication écrite communes aux deux épreuves prennent en compte à la fois la maîtrise de la langue française écrite et celle des autres supports spécifiques de la communication scientifique comme les équations, schémas, graphes… Elles intègrent la clarté et la pertinence de l’argumentaire proposé par le candidat.
Chaque épreuve active aussi des compétences scientifiques spécifiques :
L’épreuve « Résolution de problèmes » est déclinée par des questions essentiellement fermées qui mobilisent principalement les compétences scientifiques cognitives et réflexives directement ancrées au programme des deux années ; des questions ouvertes peuvent également apparaître dans le déroulé de l’épreuve sans constituer néanmoins d’obstacle à la poursuite de la résolution. Les questions sont organisées autour d’un ou plusieurs thèmes dont l’intérêt est précisé.
L’épreuve « Analyse de documents scientifiques » s’appuie résolument sur des documents scientifiques de nature variée par leur origine et leur forme. Elle mobilise par conséquent plus fortement les compétences dans les domaines de l’analyse critique, de l’autonomie et de la prospective, à côté des autres compétences. Les questions découlant de l’appropriation des documents suscitent un travail de difficulté graduée : extraction d’informations, liens aux notions et concepts du programme, construction et/ou interprétation de modèles, présentation d’un argumentaire, analyse critique de résultats, démarche prospective.
Composition de français
Cette épreuve d’une durée de 3 heures, porte sur le programme des classes préparatoires pour l’année en cours. Elle permet d’apprécier chez les candidats, outre l’indispensable connaissance des œuvres, la pertinence de la réflexion, la qualité de l’expression et la faculté d’organiser leur pensée.
Anglais
L’épreuve d’une durée de 2 heures comporte trois évaluations :
1. Un thème journalistique d’environ 150 mots destiné à vérifier la connaissance réfléchie des deux systèmes linguistiques (lexique, structures grammaticales). Cet exercice comptera pour 6 points.
2. Une question destinée à tester la compréhension d’un ou de deux articles de presse (d’une longueur totale n’excédant pas 500 mots) exprimant un ou plusieurs points de vue. Ce support a un ancrage clair dans l’aire linguistique et culturelle des pays de la langue étudiée, afin de tester la compréhension dans toutes ses dimensions (linguistique mais aussi socio-culturelle) et peut toucher des domaines variés. La longueur indicative de la réponse attendue est de 100 mots (+/- 10%). Cet exercice compte pour 6 points.
3. Une question de production écrite, en lien avec le texte proposé, destinée à évaluer la capacité d’argumentation du candidat. La longueur attendue de cette production écrite est de 200 mots (+ ou – 10%). Cet exercice compte pour 8 points.
Langues vivantes facultatives
D’une durée de 2 heures, cette épreuve est identique à l’épreuve d’anglais. Elle porte sur une langue vivante étrangère choisie à l’inscription, autre que l’anglais, parmi l’une des six langues suivantes : allemand, arabe, espagnol, italien, portugais, russe.
Pour cette épreuve, seuls sont pris en compte les points au-dessus de la moyenne (10/20), affectés du coefficient de l’épreuve ; ils sont comptabilisés dans le total de points obtenus par le candidat, mais pas dans la division pour le calcul de la moyenne. La note de l’épreuve intervient à l’admission et apparaît dans les bulletins de notes correspondant, seules les copies des candidats admissibles sont corrigées.
Oral de biologie d’une durée d’1 heure (30 min de préparation et 30 min d’interrogation).
L’épreuve comprend un sujet de synthèse et une interrogation sur documents ; le sujet de synthèse et les documents portent sur des domaines différents.
- le candidat choisit entre deux sujets de synthèse ; le document, remis au candidat au moment du choix, n’est pas tiré au sort mais fourni par le jury ; le document ne porte pas de titre mais le texte permet au candidat d’identifier rapidement le domaine concerné ;
- Pendant le temps de préparation, le candidat prépare sa synthèse au tableau ; il prend connaissance des documents sans intervenir sur le document et sans prise de note (aucun papier de brouillon n’est fourni) ;
- Pendant la phase de dialogue avec l’examinateur, le candidat peut disposer d’une feuille de « brouillon », par exemple pour amorcer un schéma si cela s’avère utile ; le papier reste dans la salle d’interrogation.
- la traduction des termes en anglais est indiquée en note ;
- un document annexe peut être fourni au candidat, s’agissant de supports utiles ou nécessaires à l’analyse des documents qui correspondent à des éléments déjà rencontrés dans la formation (liste et familles d’acides aminés, cycle de Krebs, code génétique etc.) mais dont la mémorisation n’est pas exigée.
Critères d’évaluation :
1 – Exposé et questions sur l’exposé
Compétences relevant de la capacité à conduire une démarche réflexive :
- identifier les différentes approches d’une question dans le contexte posé et s’y adapter ;
- hiérarchiser pour parvenir à la complétude (« avoir fait le tour du sujet » en rassemblant des éléments provenant de différentes origines), intégrer et articuler les différents éléments ;
- développer une pensée autonome et à l’argumenter, notamment dans le cadre d’un dialogue contradictoire ;
- développer des perspectives adaptées au contexte de communication. Compétences cognitives dans le champ scientifique
- mobiliser ses connaissances scientifiques relevant du domaine de la biologie au plus haut niveau et avec exactitude (exposé + questions associées)
Compétence en communication orale :
- organiser une production orale en fonction du contexte, s’adapter au contexte de la communication :
- sur un support écrit (plan – mots clés), utiliser un « tableau » ;
- sur un support graphique (schémas).
- Échange sur documents
- mobiliser ses connaissances scientifiques ;
- éprouver et mettre en œuvre ses connaissances dans des perspectives nouvelles ;
- résoudre un problème complexe ;
- recueillir des informations, explorer, analyser, organiser et proposer une démarche ;
- conduire un raisonnement scientifique ;
- maîtriser la méthode exploratoire, le raisonnement itératif.
- Sur l’ensemble de l’épreuve :
- cohérence du propos, logique, clarté de l’expression, maîtrise du vocabulaire et de la syntaxe ;
- capacité à convaincre à partir d’un raisonnement scientifique ;
- capacité à écouter, interagir, dialoguer, réactivité ;
- capacité à initier des perspectives nouvelles (curiosité, exploration, ouverture d’esprit).
Epreuve pratique de biologie, d’une durée de 3 heures, sans préparation.
L’épreuve de TP a pour objet de révéler essentiellement les capacités d’observation et de représentation du réel, les capacités techniques de manipulation, d’analyse et leur mise au service de la compréhension du fonctionnement du vivant à différentes échelles. Celles-ci sont appréciées au travers de différentes activités s’appuyant chacune sur au moins un objet biologique concret, telles que : dissections animales, réalisations de montages microscopiques, utilisation de techniques de biologie cellulaire, identifications à toutes les échelles (organismes, organes, tissus ou cellules), manipulation informatique de flux de données, etc. Ces activités, portant aussi bien sur le programme de première que de deuxième année, donnent généralement lieu à des productions (dessins, graphiques, rédaction courte de conclusions…). Tous ces éléments sont évalués. La durée totale est de trois heures. Les candidats, disposant de l’ensemble du matériel dès le début de l’épreuve, sont libres de leur organisation temporelle. L’épreuve comporte deux parties indépendantes :
- Une dissection animale, au cours de laquelle il s’agit de dégager un appareil complet ou une partie d’appareil(s) et de mettre en évidence des relations entre organes ; la dissection porte sur un animal étudié en TP pendant les deux années de préparation ou sur une espèce proche dans lequel les éléments d’organisation à mettre en évidence peuvent être repérés à partir d’informations connues du candidat.
- Une étude thématique, qui comporte obligatoirement une représentation graphique. Elle comprend des exercices diversifiés tels que :
- Un travail contextualisé à partir d’un support biologique qui consiste: soit à la conception et à la réalisation d’une expérimentation pour répondre à une problématique ; soit à la seule mise en œuvre, le protocole étant alors fourni.
- Une étude plus ou moins guidée d’objets biologiques pouvant couvrir différentes échelles, et amenant à traiter une/des problématique(s) d’ordre biologique, écologique ou/et systématique.
L’évaluation prend en compte le savoir-faire technique, l’utilisation des outils d’observation, la traduction graphique d’une observation et la maîtrise du vocabulaire scientifique.
Sur la dissection animale, on évalue essentiellement les aptitudes suivantes:
- observer, explorer, identifier ;
- réaliser un geste technique ;
- organiser et présenter le résultat ;
- maîtriser les connaissances scientifiques relevant du champ disciplinaire, ainsi que les concepts associés.
Sur l’étude thématique, l’évaluation peut porter sur un spectre plus large de compétences. De plus, les supports peuvent être très variés, tant du point de vue de la nature de l’objet proposé que de l’échelle à laquelle il est étudié, ce qui amène à prendre en compte les capacités suivantes :
- observer, explorer, identifier ;
- mobiliser les connaissances scientifiques pertinentes pour résoudre le problème.
- élaborer un protocole expérimental ;
- réaliser un geste technique ;
- effectuer des représentations graphiques et présenter des résultats ;
- maîtriser les connaissances scientifiques relevant du champ disciplinaire ainsi que les concepts associés.
- mettre en œuvre des règles de sécurité.
Les candidats auront à disposition :
- une lampe, un microscope et une loupe binoculaire ;
- du papier brouillon, du papier blanc, des étiquettes numérotées ;
- du papier millimétré et du papier semi-log lorsqu’ils sont nécessaires ;
- une calculatrice ;
- une pissette d’eau ;
- une boite comprenant le matériel suivant : pâte adhésive (Patafix), fil, bandes de papier canson noir (10cm x 10cm), épingles.
Les candidats doivent apporter leur trousse à dissection, leur blouse de travaux pratiques. Les candidats qui ont besoin ou qui souhaitent porter des gants pour manipuler ou disséquer doivent les apporter. Seuls les gants dont le port s’avère nécessaire pour des raisons de sécurité seront fournis aux candidats.
La trousse à dissection personnelle (avec indication de leur nom mais pas du lycée d’origine) contiendra :
- pinces, scalpel, ciseaux, aiguille montée, aiguille lancéolée, sonde cannelée, lames de rasoir, lames de scalpel ;
- loupe à main, pinceau, ruban adhésif (simple et double face), colle, marqueur indélébile, vernis transparent.
- Aucun autre matériel ne sera autorisé.
Épreuves de Physique-Chimie
Attention : la dominante (physique ou chimie) n’apparaitra pas sur la convocation. Cette information sera donnée le jour de l’interrogation.
Physique-Chimie, argumentation et échange, (15 min de préparation et 30 min d’interrogation).
Cette épreuve s’appuie sur l’exigence d’évaluer le potentiel des candidats, au regard de la formation suivie pendant les deux années de CPGE en filière BCPST, et avec l’objectif de poursuite d’études dans les écoles d’ingénieur et écoles vétérinaires. Cette épreuve consiste en une question ouverte soumise à la réflexion du candidat en autonomie pendant une faible durée et suivie d’un dialogue avec l’examinateur. Le thème de la question couvre un champ académique, celui de la chimie ou celui de la physique. Pour chaque candidat, les deux épreuves orales respectent à cet égard l’équilibre entre les deux champs académiques qui sont rencontrés alternativement. L’échange est organisé par l’examinateur selon des critères scientifiques et en fonction de la réactivité du candidat. Pendant l’échange, des compétences transversales sont mobilisées fortement à côté des compétences scientifiques. Elles couvrent différents domaines : analyse, initiative, démarche de résolution, critique d’une méthode ou d’un modèle, rigueur et honnêteté intellectuelles, obtention d’ordres de grandeurs, connaissances expérimentales, liens entre concepts et applications, culture scientifique. Les compétences de communication orales également évaluées par l’épreuve relèvent essentiellement de l’écoute, de la prise en compte des remarques de l’examinateur, de la spontanéité et de la clarté de l’expression.
Physique-Chimie, activité expérimentale, d’une durée de 3 heures, sans préparation.
Cette épreuve s’appuie sur l’exigence d’évaluer les compétences expérimentales des candidats dans le champ scientifique de la physique-chimie à l’issue des deux années de préparation dans la filière BCPST. Ces compétences représentent l’un des piliers de la démarche scientifique au cœur de la formation des futurs ingénieurs et vétérinaires. Sans imposer de contrainte mono disciplinaire drastique, le thème de travail expérimental proposé dans l’épreuve couvre néanmoins essentiellement un champ académique, celui de la chimie ou celui de la physique. Pour chaque candidat, les deux épreuves orales respectent à cet égard l’équilibre entre les deux champs académiques qui sont rencontrés alternativement. Au cours de l’épreuve, il est demandé au candidat de concevoir une démarche expérimentale, de réaliser une ou plusieurs manipulations, d’effectuer des mesures aussi précises que possible, d’évaluer des incertitudes de mesure et d’interpréter de façon critique les résultats obtenus. Il pourra pour cela utiliser les ressources à sa disposition : représentations graphiques, notices, banques de données, outils de calcul ou de simulation (les logiciels Regressi, Gum, Dozzzaqueux et Latis Pro pourront notamment s’avérer utiles ; le jury se réserve également le droit de faire appel à d’autres logiciels pertinents selon les thèmes ; dans tous les cas, les candidats sont soutenus dans la démarche d’utilisation des logiciels). Le candidat doit faire preuve à la fois d’initiative et de réactivité face à une situation en partie nouvelle, et d’esprit pratique pour prendre en compte les contraintes matérielles, avec une attention particulière portée au respect des règles de sécurité. Il lui est également nécessaire de mobiliser ses compétences de communication, d’une part, sous la forme d’un dialogue avec l’examinateur pendant l’épreuve et, d’autre part, via la production d’un rapport écrit succinct, accompagné éventuellement de documents numériques (graphes, tableaux, figures,…).
Travaux d’initiative personnelle encadrés (T.I.P.E.)
Le sujet du TIPE est à dominante biologique ou à dominante géologique ou mixte pour les BCPST.
Dans tous les cas, la gestion de l’activité TIPE doit rester pluridisciplinaire. Les travaux se concrétisent par la rédaction d’un rapport comportant de six à dix pages au maximum, illustrations comprises (voir annexe). Les textes et figures sont originaux sauf, éventuellement, pour des documents servant de base à la question qui est à l’origine de l’étude. Il est rappelé que, dans le cadre d’un travail de groupe, les étudiants s’engagent personnellement sur l’intégralité du projet présenté : ils ont fortement intérêt à s’approprier réellement le contenu de ce travail. Au moment de son inscription au(x) concours par Internet, le candidat aura à définir brièvement son sujet en 80 caractères maximum mais l’épreuve étant spécifique aux concours BCPST le candidat n’est pas concerné par les informations et instructions données concernant « l’épreuve commune de TIPE » sur le site SCEI. Le candidat se conformera aux instructions données dans la présente notice (pages 44 et 45). Chaque candidat admissible établit son dossier de T.I.P.E. en 1 seul exemplaire conformément aux instructions données en annexe, page 44. Les dossiers de TIPE (regroupés par lycée) devront être envoyés au SCAV au plus tard le 31 mai 2019 (cachet de la poste faisant foi). Les candidats devront par ailleurs déposer leur dossier en version électronique (format PDF exclusivement) sur le site du SCEI entre le 24 mai et le 31 mai 2019 inclus.
Attention : les candidats admissibles au seul concours POLYTECH A BIO doivent également envoyer et télécharger sur le site du SCEI leur dossier de TIPE. Attention : Le dossier électronique doit être identique à celui envoyé en version papier. L’entretien d’évaluation avec le jury dure 30 minutes, sans préparation.
A la suite d’une brève présentation de son travail par le candidat (de 5 à 10 minutes), l’entretien permet d’évaluer chez celui-ci les qualités d’analyse, de réflexion et de rigueur, l’ouverture d’esprit et la culture scientifique, les démarches d’initiative personnelle.
La présentation :
les candidats pourront utiliser leur ordinateur portable ou leur tablette. Les candidats veilleront à désactiver et obturer la webcam. Pour éviter toute perte de temps, il est impératif que le candidat se présente avec son écran allumé et la présentation prête à être lancée (s’assurer que les batteries seront suffisamment chargées pour tenir le temps de la présentation). Attention : Il n’y a pas de mise à disposition de rétroprojecteur ni de vidéoprojecteur.
Mathématiques pratiques et Informatique (30 min de préparation et 40 min d’interrogation).
Cette épreuve se déroule en trois phases ; les deux parties de l’interrogation orale auront un poids similaire dans la note.
1. Préparation (30 minutes) : étude d’un problème mathématique relativement ouvert.
2. Présentation et dialogue sur le problème posé en préparation (20 minutes) : Le traitement peut être de type expérimental dans un premier temps, abordant le problème avec un point de vue plus pratique, plus proche de la réalité des objets mathématiques étudiés, le calcul algébrique n’étant pas l’objectif premier. Le candidat aura été amené à observer et conjecturer, à partir de différentes données (graphiques, tableaux de données numériques, utilisation de logiciels ou de la calculatrice), la rigueur mathématique restant présente. Le sujet est conçu de manière assez ouverte pour que l’oral puisse prendre des directions différentes suivant les réactions du candidat. L’épreuve évalue les compétences (I = projet informatique, M = mathématiques pratiques) :
- (I,M) Identifier un problème sous différents aspects
- (I) Initier des perspectives nouvelles et faire preuve de créativité
- (M) Concevoir un modèle à partir d’indications fournies
- (I,M) Résoudre un problème complexe :
- (I,M) Conduire des expérimentations dans une démarche exploratoire
- (I) S’organiser en fonction d’un but à atteindre, choisir une stratégie
- (I) Mettre en œuvre un traitement par étapes, un algorithme
- (M) Apporter un regard critique
- (I,M) Communiquer à l’oral
- (I,M) Argumenter, convaincre
Afin de permettre au candidat de mener une démarche exploratoire, un ordinateur est mis à sa disposition pendant la préparation. Il dispose de logiciels libres et d’usage général, notamment :
- GeoGebra (tracé de courbes, configurations géométriques, etc) ;
- Python (programmation et simulation), distribution Pyzo et Spyder, version 3.x ;
- un tableur.
NB : les questions posées pourront être traitées avec Python, mais les candidats sont libres d’utiliser également le tableur ou Geogebra s’ils le souhaitent.
3. Présentation de projet (20 minutes) : présentation du projet préparé pendant l’année (7 minutes maximum), puis échange avec l’examinateur autour du le projet (13 minutes minimum). Le candidat présente :
- les objectifs du projet ;
- son architecture générale ;
- les éventuelles bibliothèques et outils logiciels utilisés en plus de Python et de sa bibliothèque standard ;
- un ou deux extraits de code (correspondant chacun à une fonction) qui lui semblent être importants et intéressants ;
- éventuellement, les améliorations envisageables, le partage des tâches dans le groupe, les difficultés rencontrées…
L’exposé du projet d’informatique est suivi de questions destinées à évaluer la maîtrise du candidat ainsi que son implication dans le projet. On attend du candidat qu’il soit capable de répondre précisément à des questions portant sur des extraits du code du projet choisis par l’examinateur. Même si les projets sont réalisés en groupe, chaque candidat doit maîtriser la totalité de son projet : les questions de l’examinateur peuvent porter sur toutes les parties du code. Un ordinateur est à disposition de l’examinateur pour lui permettre de vérifier, s’il y a lieu, certains points de détail présentés par le candidat. L’examinateur peut aussi poser des questions plus générales portant sur le programme d’informatique des deux années.
Modalités pratiques : les candidats doivent déposer leurs documents en version électronique sur le site du SCEI entre le 24 mai et le 7 juin 2019 en utilisant leurs identifiants de connexion. Les candidats pourront, dans la période d’ouverture, supprimer s’ils le souhaitent, une version précédente des fichiers déposés précédemment et recharger une nouvelle version.
[…]
Le code fourni doit être clair et contenir des commentaires. Il est rappelé aux candidats que le choix judicieux des noms de fonctions et de variables améliore grandement l’intelligibilité du code (et permet d’alléger les commentaires).
Pour faciliter le travail des examinateurs qui pourront être amenés à vérifier l’exécution des programmes avant l’oral, les candidats sont appelés soit à inclure à la fin de leur fichier quelques lignes de script, soit à écrire une fonction sans argument nommée test, permettant de tester leur projet (avec des paramètres bien choisis, pour garantir un temps d’exécution raisonnable). Le choix devra être explicité en début de fichier, dans un commentaire clair et précis, et décrivant les paramètres (si nécessaire) et les résultats renvoyés lors de la compilation du script, ou de l’appel test().
[…]
Épreuve orale de Géographie
D’une durée d’une heure et 15 minutes (45 min de préparation et 30 min d’interrogation).
L’oral comporte un temps d’exposé, d’une durée de 20 minutes maximum, suivi d’un temps de questions avec l’examinateur de 10 minutes. L’épreuve comporte un sujet et des documents portant sur un territoire rural ou périurbain français (territoire métropolitain ou ultramarin)
– Le sujet indique une thématique qui oriente l’analyse du territoire.
– La carte topographique, au 1/25000ème comme au 1/50000ème, est le document de base.
– Des documents complémentaires, 3 au maximum, de sources variées, l’accompagnent. Parmi eux peuvent figurer : => Des extraits de carte topographique d’édition antérieure ou d’échelle différente ; des cartes thématiques (carte de la végétation, plan de prévention des risques etc.) ; des images de tous types (images satellites, photographies, croquis, etc.) ; des documents statistiques ; des textes. Ces documents peuvent provenir des ressources de l’Internet, en particulier les sites d’information géographique, les atlas et globes virtuels tel que le Géoportail ou Google Earth. La carte géologique au 1/1000000ème et l’atlas sont systématiquement présents en salle de préparation et durant l’oral.
L’objectif de l’épreuve est d’évaluer la capacité d’analyse et de synthèse du candidat, mais aussi sa curiosité, sa réflexion personnelle sur les thèmes proposés, bien davantage que son érudition. Elle entend évaluer également les futurs agronomes et vétérinaires sur des problématiques géographiques liées aux espaces ruraux, et les confronter de manière approfondie à des documents courants mais dont la maîtrise leur sera très utile dans leur vie professionnelle à venir, par exemple les cartes topographiques, les statistiques, les images de tous types. Enfin, la culture générale dont certains candidats font preuve sur des thématiques agricoles, environnementales ou historiques leur permet d’accéder à d’excellentes notes car elle témoigne d’une ouverture intellectuelle considérée comme un atout.
Épreuve orale d’ Anglais
L’épreuve, d’une durée d’une heure au total, consiste en 30 min de préparation et 30 min d’interrogation.
La première partie de l’interrogation (20 min) porte sur un article de presse de 500 mots environ (article portant sur des questions courantes à l’exclusion de tout article technique) que le candidat aura reçu au début de son temps de préparation, et dont il devra donner en 10-12 minutes un compte rendu structuré (et non un résumé linéaire) suivi d’un commentaire étoffé et construit, le tout comptant pour 12 points sur 20.
La seconde partie de l’interrogation (les 10 min finales) consiste à visionner deux fois de suite un extrait d’émission de télévision de deux minutes maximum avec prise de notes simultanée, puis à le restituer avec un maximum de détails, à l’exclusion de tout commentaire. A l’issue de la restitution l’examinateur peut être amené à poser quelques questions. Cette partie compte pour 8 points sur 20.