Un mycète qui apprend et construit des réseaux !!!

Cet organisme est un mycète UNIcellulaire, oui vous avez bien lu ! Il grandit en formant un réseau complexe qui lui permet d’explorer son milieu à la recherche de nourriture.
Sa culture assez simple et ses particularités ont permis de montrer qu’il était un bon modèle pour l’étude de réseaux tels que ceux des transports. Les articles sur le réseau des métros de Tokyo avaient fait un buzz.

On a pu montrer aussi que cet organisme pouvait apprendre et ce sans système nerveux !!!

Pas encore convaincu ? L’équipe de Soichiro Tsuda, au Japon, a recruté Physarum polycephalum comme le moteur d’un petit robot ! Chaque filament a été inséré dans le membre du robot. La locomotion est fondée sur la phobie de la lumière de l’organisme. Exposé à un rayon de lumière, le pseudopode se rétracte et la patte du robot se soulève : ce sont les premiers pas d’une interface vivant/machine…

Bref, un mycète à retenir, à cultiver pourquoi pas ?

Un mycète au zoo !

Et oui le blob a fait son entrée en 2019 au parc zoologique de la ville de Paris.

Article dans le journal du CNRS 14 octobre 2019

Le blob en vidéo :

Article Le Monde du 19 juin 2017 : Le blob, cet étrange génie visqueux…

Vidéo le Monde : visqueux, rampant et presque immortel : pourquoi le blob fascine les scientifiques

Autres vidéo sur le blob :

Espace des sciences : par Audrey Dussutour

A lire en ligne :

Café des sciences : le métro de Tokyo et les routes des Etats-Unis modélisés par un micro-organisme

A lire dans les bouquins :

Poulpe Fiction : Quand l’animal inspire l’innovation d’Agnès Guillot et de Jean-Arcady Meyer, paru chez Dunod.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blob sans avoir jamais oser le demander ; Audrey Dussutour (au CDI du lycée)